Les ateliers du Couvent Saint Aegidius
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les ateliers du Couvent Saint Aegidius

Dépendance de la forteresse des Spadassins de l'Ombre
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 l'Obstiné un pas vers l'Irlande

Aller en bas 
AuteurMessage
Anquin
Admin
Anquin


Messages : 318
Date d'inscription : 08/02/2014

l'Obstiné un pas vers l'Irlande Empty
MessageSujet: l'Obstiné un pas vers l'Irlande   l'Obstiné un pas vers l'Irlande Icon_minitimeDim 6 Mar - 13:48

Séléna a écrit:
{Quelque part entre terre et mer}



Et voila qu'ils étaient repartis.

Les roues des chariots que les hommes poussaient à bord de l'Obstinée couinaient sous l'effort.
Tous étaient chargés à bloc et regorgeaient de marchandises diverses et variées dont dépendraient leur échanges futurs.
La main serrée autours d'un cordage Séléna luttait contre le vent qui balayait le pont du navire, si il ne tournait pas avant
le départ du port les voyageurs étaient au moins certains de ne pas traîner en route!!
Ils seraient poussés jusqu'à Bordeaux en moins de temps qu'il n'en fallait actuellement pour emplir la cale.

La rouquine avait l’œil sur tout et les membres d'équipage n'avaient pas intérêt à oublier quoi que ce soit ou laisser tomber
le moindre grain de maïs sur les quais.
Sa réputation de "femme autoritaire" elle ne l'avait pas volé mais il fallait bien ça pour que tout tourne rond ,les aléas étaient
déjà suffisamment nombreux sans en rajouter par pure maladresse.

Cette fois la famille presqu'au complet partait avec elle.
A ses côtés son époux bien sûr,son fils Enguerand,sa fille benjamine Louna et le frère qu'elle découvrait de jour en jour si
semblable à ce qu'elle était elle même.
Déjà physiquement c'était assez spectaculaire pour que ce soit cette ressemblance qui leur avait permis de se retrouver,
ensuite ,de jour en jour , elle découvrait des points de caractères qui les rapprochaient irrémédiablement.

Son frère se rendait en Bretagne et l'Obstinée allait lui permettre de gagner un temps fou,lui évitant les dangers de la route
et un trajet pour le moins long et épuisant à ce moment de l'année.

Ils avaient laissé derrière eux Violetta qui restait fidèle à sa ville et surtout à ses remparts dont elle n'aurait voulu abandonner
les chantiers pour rien au monde.
Elle les avait commencés et elle avait donné sa parole de les terminer.....dixit une d'Alaric.....Rien à discuter!

Leurs amis Spadassins feraient "tourner" la forteresse pendant leur absence et donneraient des nouvelles du comté, Aby était
toujours consol de Muret et travaillait avec la jeune Lyse, Mat et Alena filaient le parfait amour,trop heureux de pouvoir enfin
se retrouver et les petits nouveaux ,Karec et Lily allaient poser les bases du commerce "terrien" pendant que Séléna et ceux
qui l'accompagnaient allaient faire les apprentis négociants - navigateurs.
Une étape de plus et du monde bien décidé à faire bouger les choses.

La rouquine leva son regard vert sur les gros nuages qui menaçaient de craquer.
Allaient ils lever l'ancre sous la pluie cette fois?
Lançant une petite prière au Grand Architecte pour que tout se passe bien la Dame de Terraube lâcha son cordage et monta
à bord voir si leur fossoyeuse préférée n'avait pas commencé ses bêtises....
Avec Noxi on n'était jamais sûr de rien!

C'est d'un pas décidé que Séléna franchit la passerelle

Obstinée me voila!!


_________________

Séléna a écrit:
{Journal de bord départ d'Agen}



Le départ avait été mouvementé.

Alors que tous les passagers semblaient réunis sur le pont Séléna s'était aperçu que manquait Louna à l'appel.
Branle bas de combat....ça commençait.....Cris et appels...Recherches affolées et grincements de dents du paternel capitaine
qui n'aimait pas qu'on change son programme.

Cela dura la moitié de la journée et l'on vit finalement débarquer...ah non Embarquer ..pardon...Une Louna souriante,complètement
inconsciente des frayeurs qu'elle avait fait subir à sa pauvre mère.

Les amarres enfin lâchées l'Obstinée s'en fut vers l'ouest poussée par le même vent fort qui soufflait sur la région depuis deux jours.
On put étrenner le mess et ses chopes le soir même ,enfin surtout le frère et la sœur qui semblaient ne pas avoir assez de temps
pour se découvrir et comparer leurs points de vue sur tous les sujets qui s'offraient à eux.

Au matin suivant Séléna,accoudée au bastingage ,regardait défiler les rives et disparaître déjà derrière eux le monastère de Sainte Illinda.

Le navire filait ,la rouquine serait bien restée là toute la matinée mais il lui fallait aller voir si les autres avaient passé une nuit
correcte et si personne ne souffrait trop du léger roulis ...
C'est qu'il fallait qu'ils soient "blindés" avant d'arriver sur l'Océan sinon ça serait la cata et Séléna n'aurait pas assez de ses herbes
et autres tisanes miraculeuses pour leur faire passer leurs nausées maritimes!!

D'autre part point de Noxi en vue et tout le monde savait bien que lorsqu'on ne la voyait pas...Lorsqu'on ne l'entendait pas....C'était
là que la fossoyeuse était la plus dangereuse.....
_________________



Lilycube a écrit:


[Armagnac]

Le jeune couple était installé déjà depuis quelques semaines, et chaque jours les ravissaient,
du jour de leur déménagement, ils c'étaient trouver une belle équipe, cordiale, pleine de volonté et de grand projets. La ville elle même
les charmait, même si l'on pouvait dire qu'il n'y avait que peu de monde qui pointait le nez en dehors de chez eux,, elle avait un charme
irréel ! Ils avaient trouver ici, ce qu'ils recherchaient depuis des mois de voyage intensif.

Les meubles posé, et les affaires rangé, le couple fit connaissance avec la plus part des villageois "vivant" de Lectoure, découvrant
l'histoire de cette ville, appréciant la compagnie de ces nouvelles personnes. Maintenant poser, et bien installer, champs et échoppes
acquise, ils pouvaient ce consacrer à leur but principale, ouvrir leur guilde de marchands ambulant, ce qu'ils ne tarderaient pas à faire,
placardant des affiches à tous les coins de ville, mais surtout à toutes les villes qu'ils ont traverser au cours de leur voyage pour
emménager à Lectoure. Il leur fut que peut de temps pour avoir des réponses rapide à leur affiches qui avaient fait leur effet, cela leur
donna le sourire aux lèvres voyant que leur initiative porterait surement leur fruit, mais il ne fallait pas s'en arrêter là, il fallait aller ce
faire connaitre dans toutes les villes du comté, et pour cela il fallait aller voyager, contacter les maires, ce renseigner sur leur besoins,
leur demande etc... Et pour cela les amoureux étaient plus que motivé !


[Un beau matin, une missive]

Citation :

Un pigeon arriva sur le bord de la fenêtre de sa nouvelle maison, Lily pris le volatil délicatement, et retira la missive qu'il avait à sa patte,
la lu tranquillement et sourit en lisant la signature.

"La Gascogne n'est jamais vraiment partit"

Ce dit elle, puis elle ce décida à sortir pour rejoindre son compagnon qui vivait quelque maisons non loin de la sienne, il est vrais qu'ils
n'étaient pas une couple ordinaire, ils n'avaient jamais vécue sous le même toit, c'était connu comme de simple amis Dacquois, et c'était
découvert sur les routes, s'appréciant, s'aimant, d'avantage chaque jour, mais leur quotidien n'en fut pas plus chambouler pour autant,
ils avaient leur habitudes et s'accordaient bien ainsi !

Arriver au palier de la maison de son compagnon elle toca et dis :

"Mon cher amour, peux tu ouvrir ta porte à ta pauvre compagne qui est planté devant chez toi depuis une heure déjà ? J'ai des nouvelles
de Gascogne !"
_________________


Louna a écrit:
Elle est enfin montée à bord.

- Man, je suis là. Pardon, je ne me suis pas réveillée à l'heure, mon coq est enroué...

Elle sourit à sa mère, se sentant un peu mal à l'aise de les avoir fait attendre pour le départ. Elle tente une diversion.

- Où sont-ils tous ? Au mess, déjà ? Quelle bande de soiffards !

Elle regarde la mer. Ce que c'est beau ! Vivement qu'on largue les amarres : ce voyage lui fera le plus grand bien. Son
séjour prolongé chez les nonnes a été un peu dur, elle est pâlichonne et a besoin du grand air iodé pour se remettre.

- On part quand mère ?

_________________



Séléna a écrit:

{Journal de bord Au large des côtes poitevines}


Si tout continuait de se passer aussi bien ça serait vraiment un voyage de rêve.

L'Obstinée avait été amarrée à Bordeaux le temps de négocier une cargaison de Bordeaux et de laisser à ceux qui
le désiraient le temps de visiter un peu la ville.

Le frère de la rouquine avait ainsi pu passer quelques soirées en tavernes avec de vieilles connaissances qu'il avait
été bien étonné de trouver là et Noxi ,pour sa part , avait montré encore une fois un si aimable caractère que les
producteurs n'avaient pu que souffler de soulagement lorsque le bateau était reparti.

Elle les avait traités de tout....Et ...Bizarrement ça leur avait pas plu.....

Ils naviguaient depuis deux jours et avaient déjà passé le cap de La Rochelle que les passagers avaient pu apercevoir
au loin lorsque la brume matinale s'était effilochée.

La mer était plutôt calme même si un vent d'arrière les poussait bien et dans la bonne direction.
Pourvu que ça dure se disait Séléna ,penchée sur le bastingage à guetter d'improbables bancs de poissons.
Son fils pratiquait une pêche régulière et abondante,son frère se débrouillait,lui aussi,plutôt pas mal.....

Elle....Rien.....

Sa ligne remontait éternellement vide et ,depuis le départ d'Agen elle avait du attraper un ou deux poissons suicidaires
pas plus.
Abandonnant l'espoir d'en choper un avant le soir,la jeune femme alla s'asseoir sur un rouleau de cordages et s'installa
avec son écritoire.
Il fallait envoyer une mouette rapide sur Brest avant de longer les côtes bretonnes et s'assurer de pouvoir amarrer
l'Obstinée là bas le temps que son frangin puisse descendre à terre.

Leurs chemins se sépareraient là ,pour l'instant,lui devant continuer son voyage par la terre alors que le reste de l'équipage
filerait vers les côtes irlandaises.

Séléna avait hâte de découvrir ce pays dont son ami Sly et Daisy lui avait tant parlé...Un pays de liberté et d'accueil où une
bière inimitable coulaient à flot ,sans parler de leur whisky dont il faudrait rapporter quelques échantillons au retour...

Il était raconté que là bas les soirées étaient inoubliables ,les chants et les danses
aussi.......Des gens à connaître.....Parait il.......


_________________





Séléna a écrit:

{Journal de bord .....Port de Brest}

On pouvait dire que ça avait été rapide!
16 Février et déjà Brest!!!

L'obstinée continuait à émerveiller ses propriétaires par sa vitesse et son confort.
Séléna regardait le port de Brest s'agiter et les quais fourmiller au bas des flancs de leur nave.
Elle ne voulait même pas descendre en ville...Personne à voir ..Pas de connaissances dans ce coin ou du moins pas qu'elle le sache.

Son frère était en train de regrouper ses affaires,il était le seul qui descendrait ,on ne traînerait pas...Le bateau reprendrait sa route
aussi vite que possible lorsque Tensa serait à terre.
La rouquine n'avait pas voulu s'attarder sachant que les adieux seraient encore plus difficiles s'ils s'éternisaient,ils se quitteraient donc
sur le pont et on larguerait les amarres aussitôt après.

En fait elle était de plus en plus impatiente de connaître enfin ce pays d'Irlande où elle pourrait de nouveau goûter cette incroyable
bière noire que Sly lui avait fait découvrir un soir et aussi ce whisky dont elle ne connaissait pour l'instant que le nom...Et la réputation!!

Ne restait plus qu'à espérer que la traversée en direction de l'Ouest se ferait aussi facilement que le trajet de Bordeaux à Brest .

Les vents étaient avec eux....Séléna ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour ses amis "fils du vent"...Leur amitié n'était elle pas à
la base de leur entente avec les éléments et Éole lui même n'avait il pas signé un pacte avec la rouquine?
_________________


Séléna a écrit:
{Journal de bord .....Quand il faut affronter la tempête}

Si les premiers noeuds marins avaient été des plus reposants après avoir quitté Brest ,il n'en était pas de même depuis
deux jours.
Le cœur au bord des lèvres Séléna n'avait rien pu avaler depuis que les éléments s'étaient déchaînés sur l'Obstinée.

Obstiné leur navire devait le rester contre les assauts d'un vent cruel qui malmenait le mât ,secouait la coque ,heurtait le bateau de la
proue à la poupe sans aucun répit.
Ils avaient ramené les voiles de peur qu'elles ne se déchirent et la rouquine avait fait une tentative de sortie sur le pont.
Accrochée à un cordage comme une moule à son rocher elle essayait vainement de voir quelque chose au travers des paquets de mer,
des averses diluviennes et du vent qui lui plaquait impitoyablement le côté de sa capuche sur le visage.

Rien ne se distinguait de rien.....

Les yeux brûlants de l'eau de mer qu'elle avait reçu Séléna tenta une retraite prudente en direction du mess.

Luttant contre le vent elle se courba en avant et c'est alors qu'elle allait rejoindre l'échelle qui s'enfonçait dans les entrailles du navire
qu'une miraculeuse trouée se fit dans les nuages noirs qui bouchaient l'horizon de toutes parts.
Elle ne put retenir un "Ho!!!" de surprise tant elle s'y attendait peu et resta du coup le visage levé vers cette improbable lueur d'espoir.

Avaient ils encore une fois réussi à traverser le pire sans dévier de leur route?
Si c'était le cas on pouvait dire que leur navire était béni des dieux et protégé par Neptune lui même!!

Repoussant les mèches mouillées qui collaient à son visage la jeune femme repris sa progression vers l'abri du ventre de l'Obstinée.
Il faudrait vérifier les cargaisons et voir si rien n'avait trop bougé là dedans mais en attendant une bonne chope serait la bienvenue
après de telles émotions.
Et puis...Peut être pourrait elle enfin écrire tranquillement sans que son encre se renverse ou que sa plume ne traverse le vélin sous les
a coups intempestifs.
_________________

Séléna a écrit:
{ An Caiseal' ......Un jour de fin Février 1464 }

An Caiseal....Vous connaissez?

Non??

Pas étonnant dois je dire.....En fait c'est ce qu'on appelle vulgairement "le trou du cul du monde"
Qui a dit que les villages du sud de la France sont vides?
Hein???Hein???

Ceux qui ont dit ça (et je suis la première à l'avoir dit..) n'ont qu'à venir faire un tour ici...A l'intérieur des terres de cette Irlande dont
j'avais tant entendu parler.
Le port où nous avons débarqué était un lieu vaste où l'Obstinée n'avait pas eu à se frayer de passage difficilement..

Seuls quelques rares navires se balançaient mollement amarrés aux quais peu fréquentés de la petite ville de Lios Mor
Nous avions été bien accueillis et prise de contact avait été faite avec une productrice des crus locaux.
Nous aurions nos fûts de whisky prêts lorsque nous repartirions de l'île.

Bien décidés à découvrir les terres avoisinantes nous avions espéré passer une première soirée bien accompagnée et surtout bien arrosée
dans une des tavernes du village..
Mais les habitants semblaient se coucher avec les poules et ,même si les journées commençaient à rallonger ,cela faisait un peu juste pour
dire de retrouver la faune locale le soir venu

Nous avions donc pris la route sans avoir vu la couleur des cheveux des villageois....
Parait qu'il y a plein de rouquins ici...Mais je n'en ai pas encore eu la preuve....
Bref ..Premier soir ..Personne.....
Deuxième soirée....Imleach......Village désert ....Auberge vide...Encore vide...Toujours vide....

On s'éternise pas et ..Direction An Caiseal donc....

Je propose à tout le monde de rester le temps de faire une pose...Tout le monde veut travailler ,se refaire un peu d'écus...Tenter de
vendre nos marchandises.....Bref essayer de se fondre dans le décor local.
Nous voici en pleine "trève dominicale" et ,pour ma part ,je n'ai encore rencontré aucun autochtone.
Bon.....On va faire sans que voulez vous..

Je déniche donc un coin sympa près de la cheminée de l'auberge où nous sommes descendus et sors mes ustensiles d'écriture.
Il est grand temps d'envoyer quelques nouvelles à Violetta qui doit se demander si la tempête a eu raison de nous.



De An Caiseal , village perdu s'il en est..Le 28 Février de l'an de grâce 1464


Citation :
Ma chère Vio

J'espère que tu ne nous crois pas perdus ou engloutis..Ce qui a quand même failli être le cas car nous avons subit une sacrée tempête
juste avant de toucher les côtes irlandaises.
Mais ,comme d'habitude ,l'Obstinée à tenu bon le cap et le Ciel nous a protégé.
(A moins que ça ne soit Neptune lui même ...va savoir...)
Nous avons été plutôt bien accueillis en arrivant au port mais ,malheureusement le village n'était pas plus vivant que certais des notres
et ,même en poireautant en taverne le soir il n'a pas été possible de faire plus ample connaissance avec les gens du cru.

Du coup nous sommes partis sur les routes irlandaises voir un peu si c'était mieux ailleurs....

Et ben non!
Nous sommes actuellement dans un village tout aussi vide et mort que les autres et nous ne pouvons qu'aller aider à la mine locale
puisque même les champs sont en friche et les échoppes gardent leurs étals fermés.
C'est donc loin d'être la vie trépidante dont on nous avait parlé ou alors les choses ont bien changé...Comme chez nous quoi!!!
Demain soir nous reprendrons la route pour aller sur Cill Channig qui,parait il est une ville un peu plus importante..Nous verrons bien.
Nous aurions peut être du attendre que le printemps soit bien installé pour venir..Je ne sais...

Bref...Et toi?
Comment vas tu?
Je n'ose pas te demander si tu as eu des nouvelles de ton homme???
Ben si je demande quand même.....ça me travaille cette histoire...Je me demande si ,lorsque nous rentrerons il ne serait pas bon de
faire,en désespoir de cause...Une recherche en montagne.
Tu vois...Tous ensemble....Ratisser là haut le coin où il avait l'habitude d'aller vadrouiller.
On en reparlera.
Où en sont tes remparts?
Tu dois pas être loin d'en avoir fait le tour??
Comment vont Esclarmonde et les jumeaux???Et notre poussinnette Lylou???
Arrives-tu à te débrouiller avec nos boulanges en moins et le moulin d'Alaric stoppé?
Y a-t-il du passage à Lectoure?
Pas trop de visiteurs désagréables?Pas trop de danger pour la mairie?
J'espère que l'ami Kara est revenu te voir au moins avec ou sans sa troupe de bras cassés....
Enfin tu embrasseras tous ceux qui le méritent...Les enfants surtout donc!
Salue de notre part les habitants de notre bonne ville et tiens bien le coup surtout
Nous pensons fort à toi ,ton père et moi ainsi que ton frère et ta sœur.
Tensa ,pour sa part a débarqué à Brest où nous n'avons fait que la halte nécessaire à son débarquement.
Aux dernières nouvelles il allait bien là bas dans cette Bretagne que je ne connais pas.
Noxi reste égale à elle même mais a retrouvé un semblant de sourire depuis que nous avons retrouvé le plancher des vaches...Trop
longtemps qu'elle n'avait pu creuser le sol avec sa pioche...Là ça va mieux...y'a les mines!!!!!
Je vais devoir arrêter mon bavardage pour aller voir si ton père consent à ouvrir un œil et stopper ses ronflements qui font vibrer les
murs de l'auberge...
Le propriétaire des lieux commence à me regarder de travers...
Bisous tout plein ma Violette
Bisous à Lylou
Porte toi bien et réponds nous si tu trouves un moment pour le faire

Pensées de ceux qui nous accompagnent et bisous de ton papounet

Ta maman qui t'aime

Séléna

_________________
 
{Sur les routes.. quelque part par là... ou ailleurs... Bref sur Terre en tout cas, la nouvelle solitude aidant,
elle commence à écrire...}



Abygail a écrit:
Citation :
Selena,

Dis moi. Vous êtes où? Vous êtes je l'espère toujours en vie?
Cela fait un moment que vous êtes partis.. Et je n'ai pas de nouvelles, aucune de vous qui êtes sur l'eau a naviguer.. quelle idée. ..
mais bon.

Comme tu le sais... enfin pas forcément mais j'ai quitte l'Armagnac. Je viens de passer par le Perigord. Je suis donc sur les chemins
et crois moi, bien contente que mes pieds soient sur le sol terrien et non sur le pont d'un navire.

Estes-vous arrivés sur les côtes d'Irlande? Penses un peu à moi là-bas, et un peu à Sly aussi... Tu sais j'aurais aimé y aller un peu
pour lui.

Enfin surtout donnez moi un signe de vie!!! J'en ai de Mat.. ou Lyse mais pas de vous qui êtes en mer!!!

Abygail
Qui s'impatiente d'avoir des nouvelles.

_________________


Louna a écrit:
Louna s'ennuie sur ce bateau. Même si elle regarde la mer tous les jours depuis qu'ils ont quitté l'Irlande. Regarder la mer et pêcher.
Pêcher et regarder la mer. Dormir, manger, pêcher, regarder la mer, pêcher, dormir, manger. Bon ! C'est beau un bateau, mais quand
on l'a visité de la poupe à la proue et de la cale au hunier... On y fait quoi après ? Elle a tout à coup une idée de génie : son frère !
Elle va aller l’enquiquiner un peu ! Ce soir, elle quitte sa couche, glissant sans bruit jusqu'au sol de bois qui tangue. Lentement, elle
va jusqu'au hamac où dort son frère. Dans le quartier des hommes, ça ronfle la bouche ouverte sur des dents noires et des haleines
plutôt fétides et ça pète joyeusement de droite et de gauche. Mais qu'est-elle venue faire dans cet endroit ? Elle est totalement folle.
Si maman s'apercevait de ça, elle serait hors d'elle !

Elle repère son frère. Pas difficile, c'est le seul à ne pas ronfler. Et toute en légèreté et en rapidité, elle fait tourner le hamac à tel
point qu'Enguerrand se retrouve ficelé comme une saucisse qu'on a mis au saloir !

Elle repart à toute vitesse et se réfugie dans la cabine d'où elle est sortie tout à l'heure.

Riant encore sous cape de sa blague, elle se décide à écrire à son oncle...

Citation :
Mon bien cher oncle Tensa,

Je m'ennuie sur ce bateau et je m'ennuie aussi de vous. Nous avons bien reçu votre missive et je suis bien contente de vous savoir en
bonne santé. Faites quand même attention à votre vie, à votre santé ! C'est bien d'aider les autres, mais ne mettez pas votre vie en
péril surtout !

Nous avons quitté l'Irlande ce jour et voguons semble-t-il vers l'Angleterre. Je me demande ce que nous allons faire là-bas ?! Enfin mes
parents ont sans doute leurs raisons pour repartir ainsi vers un autre pays étranger, où on ne parle pas notre si joilie langue.

Je serai contente quand nous serons de retour chez nous : l'Armagnac me manque. Pas l'alcool hein, le pays !

Je vous embrasse très fort en espérant que mon pigeon vous traouve sans encombre,

Votre nièce,

Louna

_________________

Anquin a écrit:

{De la terre à la mer ...ou le contraire !!!}

Anquin était de la partie, normal, quand la "Patronne" faisait un pas, il était son ombre... En fait, il accompagnait la famille D'Alaric et ça
il le faisait bien, tellement bien et avec tant de discrétion que personne ne s'apercevait qu'il était là à protéger et prenant bien soin de ne
point les déranger.

Le Boss pouvait compter sur lui à chaque instant, un regard plus insistant et les choses étaient claires, faut dire qu’il valait mieux percuter
rapidement, sinon la bête pouvait être dangereuse et sur un bateau ben !!! y a pas trop d’endroit où s’planquer si la foudre devait frapper.

Anquin appréciait ce voyage aussi bien sur terre que sur mer, il y trouvait son compte… faut dire que cette famille était tout pour lui… Il en
avait bouffé de la poussière à leurs côtés, alors sur cette coquille qui craquait sur le dos des grosses vagues c’était comme un jeu, un coup
à bâbord et dans la seconde suivante ça glissait à tribord.

Enfin c’était un voyage qu’il goutait à chaque instant. La grande faucheuse ne l’avait pas pris, alors il en profitait humant à grand poumon
l’iode sauvageonne à la proue en essuyant d’un revers de bras les embruns qui fouettaient son visage halé.

Magnifique spectacle que cette mer démontée, une pie de mer s’était posée sur le pont et avec quelques morceaux de poissons, elle était
devenue familière, puis de moins en moins farouche, jusqu’à venir se poser sur le dos de ma main pour mendier subsistance. Elle était
magnifique dans cette tourmente et devenait sublime tant sa blancheur s’illuminait dans la nébulosité des nues si batailleuses.

La tempête était rageuse, mais l’Obstiné était vaillant et répondait comme un bélier fougueux à chaque creux qu’il affrontait…

Anquin était là, vivant, et avec ceux qu'il aimait et en redemandait...

Il en redemandait ... encore, encore et encore ...

Puis enfin la terre ferme, rien à dire, il comprend rien et n'a pas envie de faire l'effort... en faite, pas plus d'âmes présentes ici que chez nous ?
il s'rait resté sur le bateau à faire, aurait été tout aussi bien...
Mais non, il ne pouvait pas faire ça..., alors il en était parce que"Spadassin" un jour, "spadassins" toujours.
_________________

Enguerand a écrit:
{Quel lieu étrange....}

L'instant d'avant pourtant il était dans la soute du navire de ses parents....Celle ci s'était transformée sans qu'il s'en rende compte vraiment
en une sorte de grotte sombre et suintante pleine de bruits visqueux et dégoutants.

Il voyait mal mais se savait en grand danger rien qu'à la chair de poule qui courait de sa nuque au bas de son dos.
Malgré ses frissons il était en sueur et tentait ,sans y arriver,de regarder derrière lui d'où , il en était sûr , venait le danger...

Il y eut un frôlement...

Un bruit de pas ...Ou de pattes...Il ne savait plus.....
Un mouvement étrange qui soudain le fit tournoyer ...Et il la vit...
Enorme araignée velue et menaçante qui le maintenait entre ses pattes crochues et le faisait tourner en l'enrobant de sa toile...

Il se sentait terrorrisé et complètement impuissant,bras immobilisés.....Corps de plus en plus enserré dans sa prison de soie.
Il tenta de hurler mais il savait qu'il était désespérément seul et que personne ne l'entendrait..
Allait il périr de cette façon abjecte?

Une nausée plus tard Enguerand ouvrit un oeil et son réveil fut des plus épiques mais au moins il était vivant et bien vivant même si son estomac
ne demandait qu'à se vider le plus rapidement possible vu la position improbable dans laquelle il venait de se réveiller.

Comment un hamac de bonne qualité.....Solide et dans lequel il dormait comme un bébé depuis leur départ de France avait pu s'emberlificoter de
cette manière ....??
C'était vraiment un mystère mais le jeune homme était soulagé même si les images sinistres de son cauchemar continuaient de hanter son esprit..

Restait à essayer de sortir de là ...Et c'était pas gagné....

"Héééééééééé!!!!!
Hooooooo!!!!!!
Y'a quelqu'un pour me donner un coup d'main???
Anquin??????"

Habituellement Anquin dormait non loin de là...Avec un peu de chance il serait son sauveur...
_________________

Anquin a écrit:
{De la terre à la mer ...ou le contraire !!!}

La tempête était encore bien sauvage, l'Obstiné bravait chaque coup de boutoir de cette houle hypnotisante.
Les vagues venaient s'écraser sur le pont. Alors, qu'Anquin s'affairait à vérifier les liguatures des cordages, des drisses,
haubant et compagnies, son attention fut attirée par un drôle de gémissement...

Pas certain de lui, sachant que le vigoureux vent qui s'infiltrait partout, était à lui tout seul une multitude de sons plus
cauchemardesques les uns que les autres, il continua sa besogne. Ce coup - ci, il avait bien entendu, même avec cette
monstrueuse vague venait de le gifler en plein visage, il avait distinctement ouïe :

"Héééééééééé!!!!!
Hooooooo!!!!!!
Y'a quelqu'un pour me donner un coup d'main???
Anquin??????"

Cette plainte, cette voix !!! Anquin s'affola et regarda par dessus bord d'un coté puis de l'autre en hurlant à cet appel, à
cette voix qu'il avait d'instinct reconnue immédiatement :


Enguerand... Enguerand.... Enguerand ???

Rien de rien, que ce soit ici où là, arpentant les passavants de long en large, rien... Puis, soudain de nouveaux gémissements:

Anquin !!! je suis en bas ....

Anquin s'engagea dans la descente, prenant soins de refermer l'accès derrière et atteint les quartiers. Se dirigeant dans
l'espace de vie qui était attribué à son ami, Anquin éclata de rire malgrès lui à la vue d'Enguerand, qui lui se balançait,
ficelé comme une "poularde" prête à cuire !!! emberlifiquoté dan son hamac...

Se grattant le caberlot : Ben mon gars, qu'est ce que ta foutu ? ça fait des heures qu'on brave les élèments et toi tu te
couches dans un filet ?

Anquin était bien embarassé, une jambe ici, un bras dessus, l'autre certainement dessous, enfin un truc de malade qu'il
fallait quand même démèler au plus vite...

J'ai pas le choix, dit il en empoignant sa dague, en deux trois coups bien donnés, Enguerand s'affala sur le parquet...

Anquin s'agenouillant: Ca va petit ?
_________________
Revenir en haut Aller en bas
https://le-couvent-aegidius.forumgaming.fr
 
l'Obstiné un pas vers l'Irlande
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les ateliers du Couvent Saint Aegidius :: Archives des aventures Spas-
Sauter vers: